Titre tiré du vt. 9 ; v. la note.
Cette sourate fait partie d’un groupe désigné sous l’appellation d’al-Musabbiḥât, « les Glorificatrices ». Ce nom vient
de ce que chaque sourate débute par sabbaḥa ou
yusabbiḥu « glorifie ». L’idée d’un recueil
factice s’impose ici d’autant plus que cela rappelle les Hymnes de Louange constitués, dans l’hymnologie
hébraïque, par les Psaumes CXLVI à CL.
L’exégèse est partagée sur la date de cette sourate. On remarquera que ce
texte ne contient aucune allusion aux Juifs médinois, mais qu’il semble
viser uniquement, en certains versets, les Polythéistes et les Croyants
groupés autour de leur Prophète. Peut-être s’agit-il d’une refonte à
l’usage des Médinois, d’un texte mekkois de la troisième période.